@Contact
• La mémoire c'est du souvenir en conserve. • En intimité maritime, le lagon est à la lagune ce que chacun est à sa chacune. • Pour la marche, le plus beau chapeau du monde ne vaut pas une bonne paire de chaussures. • J'adore les surprises et quand on ne m'en fait pas, je les provoque pour me les faire moi- même. • Le rire désarme, ne l'oublions pas. • Rien ne peut servir à tout, mais tout peut très bien ne servir à rien. • Qu'est-ce que le passé, sinon du présent qui est en retard ? • L'économie politique, c'est, en définitive, l'art de faire circuler l'argent tout en le gardant pour le dépenser. • Géométrie politique : le carré de l'hypoténuse parlementaire est égal à la somme de l'imbécilité construite sur ses deux côtés extrêmes. • Mieux vaut encore ne pas avoir l'air que d'avoir l'air de ne pas avoir l'air.. • Je connais un moyen de ne pas vieillir : c'est d'accueillir les années comme elles viennent et avec le sourire... un sourire, c'est toujours jeune. • Pourquoi essayer de faire semblant d'avoir l'air de travailler ? C'est de la fatigue inutile. • Pour trouver une aiguille dans une botte de foin, c'est facile : brûlez la botte et l'aiguille apparaîtra. • Si nous ne voyions autour de nous que des gens joyeux, la gaieté finirait par devenir d'une tristesse désespérante. • Un inconnu qui, au cours d'une discussion d'intérêts, tentait de soulever une énorme difficulté a été écrasé par celle-ci. • Les hommes à barbe doivent-ils ou non porter une cravate, puisqu'on ne la voit pas. • Avec de la méthode et de la logique on peut arriver à tout aussi bien qu'à rien. • Le droit doit-il s'arrêter où le devoir commence ? • Pour voir loin, il faut y regarder de près. • C'est fatigant de voir les autres se reposer. • J'efface tout et je recommence. Parce que je considère la création comme une ardoise... • La liberté ne peut être que le point de départ de tout ce qui doit arriver. • La synthèse du monde peut se résumer en ces deux mots : oui et non. • La meilleur façon de se reposer pour un feignant, c'est de travailler... • Quand nous saurons une bonne fois d'où nous venons et où nous allons, nous pourrons alors savoir où nous en sommes. • Par les temps qui courent, parler de rien, c'est déjà quelque chose ! • Je voudrais travailler dans un magasin de rêve où l'on ne vendrait que des choses imaginaires. • Ce qui n'est ni fait ni à faire doit être fait. • La belle époque, c'est maintenant ; une époque où la moindre des choses vaut beaucoup d'argent et où beaucoup d'argent ne vaut pas grand-chose. • Une infusion de vérité, c'est encore ce qu'il y a de meilleur pour faire digérer la science. • C'est en voulant connaître toujours davantage qu'on se rend compte qu'on ne sait pas grand- chose. • Il est plus facile de trouver un portefeuille sans ministre qu'un ministre sans portefeuille. • S'il est bon de ne rien dire avant de parler il est encore plus utile de réfléchir avant de penser. • Si on ne peut pas faire ce qu'on veut chez les autres, il n'y a qu'à rester chez soi. • Les leçons ne servent généralement qu'à ceux qui les donnent. • Il est quelquefois préférable de ne pas savoir ce qu'on dit que de dire ce qu'on ne sait pas. • Il ne faut pas se fier aux choses qui ne peuvent pas arriver, car c'est justement celles-là qui arrivent. • Avec le mot "si" on peut faire tout ce qu'on ne peut pas faire. • Comptez sur moi, je compte sur vous, ce qui fait que chacun y trouvera son compte. • Plus un citron est pressé, plus il se dépêche... • Le rythme de la vie moderne ne nous permet pas de nous arrêter un instant sur le bord du trottoir de l'existence. • La difficulté est à la réalisation des choses ce que le mur est au militaire qui éprouve le besoin de sortir sans permission. • Le plus bel hiver du monde ne peut donner que le froid qu'il a ! • La littérature est aux lettres ce que le facteur est aux imprimés. • Quand on a le ventre à terre, on n'est pas loin d'avoir les pieds au mur. • C'est mon opinion et rien ne m'empêchera d'être du même avis qu'elle. • Si les points de suspension pouvaient parler, ils pourraient en dire des choses et des choses ! • Rien ne sert de courir si l'on n'est pas pressé. • La télévision est faite pour ceux qui, n'ayant rien à dire, tiennent absolument à le faire savoir. • La caresse est la mère de tous les vices. • Si la vérité est dans le vin, qu'elle y reste ! • La chance, c'est une question de veine. • Ecouter les autres, c'est encore la meilleure façon d'entendre ce qu'ils disent. • Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir. • Rien de ce qui est fini n'est jamais complètement achevé tant que tout ce qui est commencé n'est pas totalement terminé. • Mourir en bonne santé, c'est le voeu le plus cher de tout bon vivant bien portant. • Le démon de midi arrive souvent à quatorze heures. • Les discours les moins longs sont les plus courts. • Les rêves ont été créés pour qu'on ne s'ennuie pas pendant le sommeil. • Mieux vaut s'enfoncer dans la nuit qu'un clou dans la fesse droite. • Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre. • Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des oeufs mollets. • Rien n'est jamais perdu tant qu'il reste quelque chose à trouver. • Greffez des plants de rosiers sur des plants de vigne, ça fera du vin rosé naturel. • Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais. • L'avenir, c'est du passé en préparation. • Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir. • Les femmes de moeurs légères ont parfois la tâche lourde avec les hommes de poids. • Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin. • Le travail, c'est la santé... Mais à quoi sert alors la médecine du travail ? • Si ma tante en avait ce serait mon oncle, et si mon oncle en était ce serait ma tante. • Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre. • Les femmes, c'est comme les chaussures : quand on les quitte, il faut y mettre les formes. • Si l'on donnait du café aux vaches, on trairait du café au lait. • Rien n'est plus agaçant que de ne pas se rappeler ce dont on ne parvient pas à se souvenir et rien n'est plus énervant que de se souvenir de ce qu'on voudrait parvenir à oublier. • Donner avec ostentation, ce n'est pas très joli ; mais ne rien donner avec discrétion, ça ne vaut guère mieux. • Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires. • Le carré est un triangle qui a réussi, ou une circonférence qui a mal tourné... • Le mouvement des marées et le mouvement des capitaux sont les deux mamelles du mouvement perpétuel. • Quand on a trop mangé, l'estomac le regrette et quand on n'a pas assez mangé l'estomac le regrette aussi. • Les gens superstitieux vous recommandent instamment de ne jamais passer sous une échelle, mais ils ne vous empêchent pas de passer sous un taxi. • De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme.