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• La politique, ça ne consiste pas à suivre le courant, mais à indiquer le cap. • La France est un vieux pays, mais elle est aussi une Nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d'elle-même pour peu qu'on lui montre l'horizon, et non l'étroitesse de murs clos. • Ne composez jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. • Le désarmement suppose une transparence. Et les dictatures ne résistent pas longtemps à la transparence. • La guerre, c'est toujours un ultime recours, c'est toujours un constat d'échec, c'est toujours la pire des solutions, parce qu'elle amène la mort et la misère. • La véritable démocratisation de l'école est celle qui donne à chaque enfant le maximum de chances. • L'Etat doit être un garant et non un gérant. • L'Etat est un rempart nécessaire pour éviter une culture uniformisée et soumise aux réalités économiques. • La politique n'est pas seulement l'art du possible. Il est des moments où elle devient l'art de rendre possible ce qui est nécessaire. • On ne peut pas être un homme d'Etat si l'on ne sait pas garder un certain équillibre. • Le Président de la République n'est pas un citoyen comme les autres dans notre pays, comme dans aucune démocratie. • Plus grosse est la ficelle, plus la machine fonctionne. • La République ne transige pas quand l'âme même du peuple français est en question. • On ne trahit pas ce qui n'existe plus. • Bien sûr que je suis de gauche ! Je mange de la choucroute et je bois de la bière. • On fait les cadeaux avant les élections et on décide les impôts tout de suite après. • Rien ne peut justifier le développement de la pensée raciste. • De Gaulle nous a quittés, mais nous n'avons pas quitté de Gaulle. • En chaque homme il y a le meilleur mais aussi le pire. Le problème, c'est de cultiver le meilleur et d'éliminer le pire. • Le droit de vote, ce n'est pas l'expression d'une humeur, c'est une décision à l'égard de son pays, à l'égard de ses enfants. • On rétablira la morale publique, pas seulement en donnant l'indépendance au juge. On la rétablira en réhabilitant l'éducation civique. • Toujours plus nombreux, les textes de loi sont aussi plus bavards, au risque d'en devenir inconsistants. • On ne peut pas mettre tout le monde à la porte sous peine de se retrouver seul. • Il est beaucoup plus important de sanctionner un responsable, que de sanctionner quelqu'un qui a moins de raison d'être exemplaire. • Ceux qui laissent croire que, par une sorte d'abracadabra européen, tous nos problèmes seront résolus, se trompent et trompent les Français. • Face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible. • Le rêve est une des dimensions essentielles de l'existence et la poésie permet ce rêve. • La montée des extrémismes, c'est toujours la sanction de l'inaction. • La mondialisation est un nouveau visage de l'aventure humaine. • Bientôt les bébés éprouvettes emprunteront les autoroutes de l'information ! • La démocratie, c'est l'égalité des droits, mais la République, c'est l'égalité des chances. • Dans un environnement qui change, il n'y a pas de plus grand risque que de rester immobile. • Quand le peuple perd l'espoir, sa colère finit toujours par s'exprimer. • Le peuple n'est pas un vain mot. • L'espérance est un combat qui exige du coeur et de l'imagination. • Nos pires ennemis sont en nous-mêmes. • On ne modifie pas la société par décret. • On attend tout de l'école, ce qui est le plus sûr moyen de ne rien obtenir d'elle. • Les moyens ne sont jamais adéquats quand le but est mal défini. • Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n'est stable sur sa bicyclette qu'en avançant. • Le changement est d'abord un état d'esprit. • Les droits de l'homme ne valent que parce qu'ils sont universel. • Rassembler est un idéal : les hommes sont divisés à l'intérieur d'eux-mêmes, comment ne le seraient-ils pas dans la vie sociale ? • Finalement, chaque homme n'agit qu'en fonction de la satisfaction d'un désir. • Je simplifie, mais il faut toujours simplifier les choses pour mieux les comprendre. • Pour un homme politique, le fait de trébucher est quelque chose de profondément humain. • L'histoire nous enseigne qu'une civilisation, pour garder la maîtrise de son destin, doit se donner les moyens de sa sécurité. • Il y a plus d'idées dans deux têtes que dans une. • On gagne toujours quand on parie sur l'homme. • Le temps de l'enfance est court. Il ne se rattrape pas. • Aucune civilisation n'a duré quand elle acceptait la fracture sociale des exclus. • Il est des moments, rares, où l'Histoire est dans la main de quelques hommes. • Les grands décisions ne peuvent être prises contre un peuple. • Les anniversaires ne valent que s'ils constituent des ponts jetés vers l'avenir. • La culture n'est pas une marchandise. Les peuples veulent échanger leurs biens mais ils veulent garder leur âme. • Le contact humain est le véhicule essentiel de la démocratie. • Trop de jeunes se croient sans avenir, alors qu'ils sont sans objectif. • Les crises sont des choses qui arrivent régulièrement. Le grand avantage, c'est qu'en général on en sort renforcé. • Une communauté se reconnaît dans les plus entreprenants et les plus inventifs d'entre les siens. • Les drames sans images, sans visages, ont peine à atteindre la conscience collective. • Rien ne se fait dans les sociétés de grand ou de durable autrement que porté par la foi. • Se définir en une demi-minute est probablement le seul exercice qui ne soit pas à la portée d'un homme. • La préférence pour le présent et ses facilités a toujours un coût pour l'avenir. • Il y a déjà tellement de jeunes qui sont vieux que ce n'est pas la peine de rajouter des vieux qui veulent jouer les jeunes. • On ne peut pas laisser tout le monde vendre n'importe quoi au motif qu'il y a un profit. • A sotte question, point de réponse. • C'est le déclin quand l'homme se dit "Que va-t-il se passer ?", au lieu de dire "Que vais-je faire ? • La timidité est l'un des patrimoines de l'homme. • Ma femme est un homme politique. • Prenons garde que notre esprit critique ne se transforme en esprit de dénigrement systématique... • Le monde politique est une jungle. • Lorsque j'engage un combat, il ne me vient pas à l'idée que je puisse le perdre. • Les anciens savaient que la clé des songes est aussi celle de l'équilibre et du bonheur, et recommandaient la pratique de la sieste. • Il ne faut pas blesser une bête : on la caresse ou on la tue. • Dans une campagne, il faut aller chercher les électeurs avec les dents. • Le Français est un critique par essence, c'est un de ses charmes... • Les coups bas ne servent à rien. Il faut convaincre et non s'amuser devant les médias. • Il faut voter avec son intelligence et non avec ses tripes. • Un chef, c'est fait pour cheffer. • J'apprécie plus le pain, le pâté, le saucisson, que les limitations de vitesse. • J'ai toujours respecté les hommes qui se battaient pour d'autres idées que les miennes. • Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. • Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus, désormais, l'essentiel d'une vie. • La politique, c'est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire. • Le pessimisme ouvre la voie à tous les renoncements. • Si on a pris le soin de bien s'entourer, le collaborateur responsable prend 99 fois sur 100 la décision que vous auriez souhaitée, voire, de temps à autre, une décision meilleure. • Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. • Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut surmonter les hauts et repriser les bas. • Le courage, c'est de ne pas avoir peur. • Le changement est la loi de la vie humaine, il ne faut pas en avoir peur. • Faites attention, la statistique est toujours la troisième forme du mensonge. • Le pouvoir ne se partage pas. • Quand on veut défendre les libertés, on est bien obligé de constater que l'on va à contre-courant de l'histoire. Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut surmonter les hauts et repriser les bas. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, c'est ce que j'ai toujours dit Il y a une vie jusqu’à la mort…