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Vivre, c'est apprendre à aimer. On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir. La vie est plus belle que la prudence. On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout. Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien. Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir. Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres. Avec tout l'argent du monde, on ne fait pas des hommes, mais avec des hommes et qui aiment, on fait tout. Pour avoir le droit de parler, il faut avoir les mains propres. Il faut avoir eu le courage de reconnaître, de réagir si on s'est trompé. Le rôle de tout être humain, c'est de faire la preuve que le monde n'est pas sans raison. Souviens-toi d'aimer. L'espérance, c'est croire que la vie a un sens. C'est tellement complexe un homme et, jusqu'au dernier instant, tellement inachevé. La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire. Quand on s'indigne, il convient de se demander si l'on est digne. Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre. L'amitié, c'est ce qui vient au coeur quant on fait ensemble des choses belles et difficiles. Si nous sommes sans colère quand nous voyons les autres bafoués, exploités, humiliés, il est clair que nous ne les aimons pas. Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres. La première règle avant d'agir consiste à se mettre à la place de l'autre. Nulle vraie recherche du bien commun ne sera possible hors de là. Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d'amour. L'enfer, c'est les autres", écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. L'enfer, c'est soi-même coupé des autres. Il y aura chaque hiver le "scandale des sans-logis" et chaque été la "violence des banlieues". Le pouvoir est fait, non pour servir le pouvoir des heureux mais pour la délivrance de ceux qui souffrent injustement. L'homme d'aujourd'hui est colossal par l'énormité des responsabilités qui pèsent sur lui, et minuscule devant l'immensité des taches qui de toute part l'appellent. Dieu n'est pas le Tout-puissant dominateur, c'est le Tout-puissant captif, captif des libertés qu'il crée à la cime du monde pour que le monde puisse culminer dans l'amour. Le pouvoir est aveugle, les détresses les plus accablantes sont muettes... Comment faire se rejoindre ceux qui savent et ceux qui peuvent. La pire vacherie que l'on peut faire à un copain que l'on n'aime pas, c'est de lui souhaiter de devenir célèbre. Un peu de célébrité, ce n'est pas désagréable. Au-delà d'un certain degré, il y en a franchement marre. La politique ça consiste uniquement à savoir à qui on va prendre du fric et à qui on va le donner. La vie est plus belle que la prudence. Le rôle de tout être humain, c’est de faire la preuve que le monde n’est pas sans raison. L’enfer, c’est les autres, écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. L’enfer, c’est soi-même coupé des autres. C’est tellement complexe un homme et, jusqu’au dernier instant, tellement inachevé ! Quand on s’indigne, il convient de se demander si l’on est digne. On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout. Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres. Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre. De temps en temps, faire ce qui ne se fait pas, ça fait du bien. Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien. Un raciste est un homme qui se trompe de colère. Il ne faut pas faire la guerre aux pauvres, mais à la pauvreté.